greffe

Pour corriger définitivement leur calvitie de manière plus esthétique, de nombreuses personnes atteintes d’alopécie font recours à la greffe de cheveux. Au moment de passer à l’action, ces patients retrouvent confrontés à faire un choix parmi les deux techniques de transplantation des poils. Il s’agit des méthodes « FUT » et « FUE ». Découvrez ici une liste non exhaustive des critères qui différencient ces deux options de greffe de capillaires.

La méthode de prélèvement des bulbes capillaires

Le principal élément qui représente le point différenciant entre les deux techniques de greffe est sans doute la méthode utilisée pour prélever les bulbes capillaires. En effet, pour réaliser une greffe FUT, le chirurgien procède d’abord à l’extraction d’une bandelette au niveau de l’occiput. Il s’agit d’une portion de cuir chevelu qu’il découpe ensuite en petites parties ou mini-greffes. Par contre, pour accomplir une greffe FUE, il prélève les greffons unité par unité de follicules. Cette action est réalisée grâce à un micropunch qui mesure généralement entre 0,8 et 0,9 mm de diamètre.

Taille de la zone à corriger

Avant la réalisation d’une opération chirurgicale des cheveux, le praticien procède d’abord à un examen clinique préopératoire. Il consiste à mesurer avec précision la taille de la zone qui nécessite des corrections lors de l’intervention. Ainsi, si la zone à gérer est petite ou moyenne, la technique FUE représente le savoir-faire le plus adapté. Elle offre la possibilité au chirurgien de prélever environ 2 000 greffons lors d’une seule séance. À l’opposé, si la calvitie se trouve à un stade très avancé, le médecin peut opérer avec la technique FUT. En réalité, avec celle-ci, plus de 4000 greffons peuvent être extraits lors d’une seule opération. Toutefois, il est important que la réserve capillaire du sujet permette au praticien de faire ce savoir-faire.

Par ailleurs, la possibilité de corriger une calvitie de grande taille avec la technique FUE existe. Cependant, sa réalisation nécessite que le patient se rende disponible pour plusieurs séances. De plus, il arrive que l’alopécie soit vraiment un niveau plus avancé qu’une seule technique ne soit pas susceptible d’offrir le résultat escompté. Dans ces cas, le chirurgien peut avoir recours aux deux techniques pendant une même séance. Pour cela, il utilise le FUT pour prélever les cheveux sur la ligne donatrice de l’occiput et du FUE pour extraire ceux des zones temporales. Techniquement, l’union entre ces deux techniques favorise une augmentation de la taille de l’endroit où sont prélevés les greffons d’environ 30 à 50 %.

Disponibilité du patient et la cicatrisation

D’une part, la méthode FUE prend plus de temps que celle FUT, car le prélèvement des greffons s’effectue unité par unité. Il faudra ainsi prévoir entre 3 h et 3 h 30 et 5 h et 6 h pour extraire respectivement 1000 et 2000 greffons. Contrairement, avec la technique FUT, le patient reste entre 2 h et 5 h pour se faire prélever jusqu’à 4000 greffons.
D’autre part, une faible capacité de cicatrisation du patient peut pousser le médecin à opter pour la méthode FUE qui est moins invasive. En effet, elle provoque des plaies dont les diamètres mesurent moins d’un millimètre qui se cicatrisent facilement.
Il existe de nombreux points qui différencient les deux techniques de greffe de cheveux, mais se veulent complémentaires à un moment donné