La césarienne extrapéritonéale est une technique qui n’est pas entre très connue, voire confidentielle. Cependant, les avantages qu’elle propose sont nombreux et considérables aussi bien pour les futures mères que pour leurs bébés.  Dans cet article, retrouvez toutes les informations qui se rapportent à la césarienne extrapéritonéale.

La césarienne extrapéritonéale, qu’est-ce que c’est ?

La césarienne extrapéritonéale est une nouvelle technique d’accouchement qui consiste à la mise en application d’une méthode très ancienne que le docteur Denis Faulke a modernisée il y a quelques années de cela. Étant donné qu’elle a pour objectif d’extraire rapidement le bébé à travers la paroi du ventre en évitant la mécanique de traversée du bassin, elle reste donc une césarienne. Cependant, la technique constitue une aubaine pour la femme, car elle est moins agressive.  En effet, si dans une césarienne classique le médecin réalise une incision horizontale du ventre, sous le nombril juste au ras des poils du pubis, dans une césarienne extrapéritonéale, il ouvre la peau au même endroit, mais ouvre ensuite la paroi du ventre dans le sens inverse. De cette manière, la gaine des muscles n’est pas sectionnée en deux. Il n’aura pas à ouvrir le péritoine, ce sac qui renferme l’intestin et qui s’arrête au-dessus de la vessie. Il passe plutôt le bébé sous le péritoine. Lors de la pratique cette intervention, les risques de complications et les séquelles suites à l’opération sont alors moindres comparés à ceux qu’une méthode « classique » peut engendrer.

Les avantages que la césarienne extrapéritonéale offre aux patientes

Après un accouchement par césarienne extrapéritonéale, les femmes qui viennent de mettre au monde leur bébé peuvent profiter de plus de confort. Cela parce qu’elles peuvent se lever quelques heures après l’opération pour donner les premiers soins à son bébé et aussi l’allaiter. Ce qui n’est pas le cas pour une maman qui vient d’accoucher par césarienne classique. Cela parce qu’elle devra rester au lit sous perfusion, pendant un jour au minimum, avec des calmants et une sonde. De plus, ses premiers mouvements seront très entravés par la douleur qu’elle ressentira encore pendant plusieurs semaines.  Pourtant, dans le cas d’une césarienne extra péritonéale,  la patiente ressentira moins de douleur puisque son ventre tirera beaucoup moins. Aussi, elle n’aura pas de perfusion, car le médecin lui prescrira un produit à dosage unique contre l’hémorragie. Par ailleurs, elle peut manger correctement et prendre des forces puisque l’intervention n’a pas paralysé son intestin et sa vessie. Si le médecin a utilisé de la colle étanche pour refermer la peau au lieu d’utiliser les habituelles agrafes, la patiente peut immédiatement prendre une bonne douche.  En optant pour la césarienne extrapéritonéale donc, la maman pourra jouer pleinement s’occuper de son bébé dès les premières heures après son accouchement. Le Dr Velemir est un chirurgien, gynécologue, obstétricien à Nice qui maîtrise cette nouvelle technique.

La césarienne extrapéritonéale risque-t-elle d’inciter les futures mères de demander la césarienne de convenance ?

La raison pour laquelle, l’accouchement par césarienne est pratiqué, c’est pour éviter un hypothétique danger. Évidemment, la pratique de la césarienne, qu’elle soit classique ou moderne présente toujours des risques. Les femmes qui meurent après un accouchement par césarienne sont plus nombreuses par rapport à celles qui meurent suite à un accouchement par voie basse. Par ailleurs, une césarienne crée une cicatrice sur l’ut »rus. Cela semble alors être un excellent rempart à la césarienne de convenance.

Pourquoi la césarienne extrapéritonéale tarde-t-elle à se faire une place ?

La césarienne extrapéritonéale est une méthode née dans le privé et dont les débuts restent confidentiels. En France, seulement une dizaine d’obstétriciens  la pratique actuellement. Le fait est qu’elle reste encore méconnue des universitaires et des CHU. Ils ne sont pas en connaissance des atouts que cette technique peut apporter aux femmes ainsi qu’à l’hôpital. Il faut savoir que les femmes qui viennent de subir une césarienne extrapéritonéale peuvent rentrer chez elle plus tôt. Cela parce qu’au lieu de  cinq jours à l’hôpital, elles n’y resteront que 3 jours ou moins. D’autant plus qu’elles seront plus autonomes pour pouvoir s’occuper de leur bébé. Grâce à tous ces avantages alors, il est très probable que ce soit les femmes elles-mêmes qui exigeront la pratique de cette méthode dans les années à venir. Un autre blocage constaté aussi c’est le faite que la césarienne extrapéritonéale ne s’apprend que par la pratique. Il faut donc entrer en contact direct avec les praticiens qui la connaissent déjà et apprendre étape par étape la procédure. Or, pour un médecin qui pratique de la césarienne classique depuis plusieurs dizaines d’années, il n’est pas facile de redevenir débutant. Il ne sera donc pas facile pour toute une équipe du bloc de s’adapter à de nouvelles techniques chirurgicales. Pourtant, pour que chaque opération soit réussie, il est impératif que chaque membre de l’équipe médicale (notamment l’anesthésiste, l’infirmière anesthésiste, l’obstétricien, l’auxiliaire de puériculture et la sagefemme) suive.